Négos salariales FY26, troisième réunion - Communiqué à l'attention de la direction

Communiqué à l’attention de la direction d’OVH lu lors de la troisième réunion de négociations salariales pour FY26 le mercredi 11 juin 2025.

Lors de notre précédente réunion, la direction a présenté une proposition de budget de 5,9 millions d’euros pour les augmentations salariales. Cette enveloppe est très largement insuffisante. Elle ne répond ni aux réalités économiques vécues par les salarié-es, ni aux revendications portées conjointement par les trois organisations syndicales, fixées à 10 millions d’euros.

En réponse direct à cette proposition innacceptable, la CGT et Solidaires Informatique ont décidé de quitter la réunion de négociation prématurement, et ont lancé la campagne des zéros dans Peakon afin de permettre aux salarié-es d’exprimer leur désaccord de façon visible et coordonnée. Le résultat est sans appel : de nombreux-ses salarié-es ont participé à cette action, marquant leur rejet clair de votre proposition et leur volonté de se faire entendre.

Ce mécontentement est d’autant plus légitime que :

Si cette proposition minimale ne résulte pas de difficultés financières, elle traduit alors un désengagement managérial. Or, les salariés attendent une véritable reconnaissance de leur travail, de leur implication, et des perspectives d’avenir au sein d’OVH.

Dans ce contexte, revenir aujourd’hui avec la même proposition de 5,9 millions d’euros serait perçu non pas comme un point de départ mais comme une provocation.

Nous maintenons que si aucun effort sérieux n’est présenté aujourd’hui, nous n’hésiterons pas à en tirer toutes les conséquences. La mobilisation autour des zéros dans Peakon a trouvé un écho positif, et a été l’occasion de créer une dynamique collective avec les salarié·es. Un nombre croissant de salarié·es nous ont également fait part de leur disponibilité à s’engager davantage, et d’autres actions plus visibles, plus fermes et plus structurées sont déjà en cours de préparation.

Il est temps pour la direction de prendre ses responsabilités, les salarié·es attendent des actes concrets.