Le « plan d’accompagnement personnalisé » est un sujet occasionnellement abordé aux bureaux, et jusqu’à ces dernières semaines, ce n’était encore qu’une rumeur…
Depuis, plusieurs salarié·es ont fait la démarche de contacter notre section pour témoigner de manière confidentielle et nous expliquer « comment ça marche ». On nous a décrit un processus opaque, angoissant, et déloyal à l’issue duquel le sentiment de culpabilité et le stress des salarié·es ciblé permettrait la signature d’une rupture conventionnelle sans aucune oppositions.
Ce « plan », tel que décrit dans ces témoignages, comporte un certain nombre de caractéristiques qui nous paraissent au minimum problématiques, si ce n’est non conforme au droit applicable dans l’entreprise. C’est pour ces raisons, que nous la section syndicale Solidaires Informatique OVH, avons demandé il y a 2 semaines à la direction (et au CSE) :
- de porter ce point à l’ordre du jour d’une prochaine réunion du CSE : « Plan d’accompagnement personnalisé chez OVH : usage et pression induite sur les salarié·es destinataires » ;
- qu’un·e mandataire de notre section syndicale soit reçu·e en qualité d’invité·e pour présenter les différents aspects remontés par les témoignages ;
Ces demandes n’avaient pour seul but que de permettre à l’entreprise de clarifier les usages et lever les doutes associés à cette pratique. La direction n’a pas répondu à notre courrier.
Le sujet nous paraît suffisamment grave pour que tous les moyens disponibles dans l’entreprise puissent être mis en œuvre afin d’éviter les risques psychosociaux associés et assurer le respect de nos droits. C’est pour ces raisons que nous publions aujourd’hui cet appel afin de permettre aux salarié·es d’OVH de demander collectivement que toute la lumière soit faite sur cette pratique.
Par cette publication, nous appelons :
- nos collègues d’hier et d’aujourd’hui concerné·es par un de ces « plans » à prendre contact avec nous, pour nous aider à faire toute la lumière sur cette pratique ;
- au CSE, sa mission d’information : les dates de réunions et les ordres du jour devraient être mis à disposition sans que les salarié·es n’aient besoin de les demander ;