Nous avons fait en mai 2023 un rappel des droits aux congés dans l’entreprise qui faisait suite aux nouvelles règles sur les conditions de départ en congés annoncées par la direction.
Ignorant les règles fixées par accord d’entreprise, cette décision d’OVH a donné lieu à de très nombreuses discussions de salarié·es avec leur management pour partager leurs réticences & incompréhensions jusqu’à cet été.
Notre section a accompagné de manière confidentielle quelques salarié·es dans leur quête de droit : la direction est restée sur ses positions laissant le conflit comme seule option.
Depuis ce fonctionnement a été confirmé publiquement, la direction a :
- qualifié de « provocation » les mises en cause de cette imposition portées courageusement par des salarié·es ;
- reconnu avoir « fait plier » des salarié·es opposé·es à cette imposition ;
- confirmé le caractère discriminatoire de cette imposition avec l’usage d’un régime d’exception qu’elle n’a jamais détaillé ;
- envisagé que cette imposition puisse servir de base à une règle future ;
Refusons un tel passage en force : après les congés, quel droit la direction piétinera ?
Nous appelons le CSE à user de sa personnalité civile et à agir en justice au nom des salarié·es pour non-respect de notre accord relatif à l’aménagement du temps de travail.
Nous remercions le CSE pour les questions posées à ce sujet ces derniers mois. Si parmi nos élu·es certain·es ont ressenti pendant cette période de la frustration et/ou de l’impuissance face à l’autoritarisme de notre direction, venez en discuter avec nous. Nous avons du soutien 1 2 3 et des ressources pour défendre nos droits. Toutes les bonnes volontés sont bienvenues dans notre collectif.
Nous informons les salarié·es ayant subi cette imposition que vous avez toujours la possibilité de :
- la contester ! Nous pouvons apporter de l’aide dans cet démarche ;
- nous rejoindre ! Et permettre à notre section d’être plus forte et dans les meilleurs dispositions possibles pour les élections CSE de novembre ;
Avec une liste d’élu·es majoritaires au futur CSE et nos soutiens 1 2 3 nous aurons les moyens nécessaires pour faire face à la direction pour récupérer nos droits et en gagner des nouveaux.
Aujourd’hui notre section syndicale n’étant pas dotée de la personnalité juridique, nous ne pouvons pas porter une action en justice collective pour l’ensemble des salarié·es : seul notre CSE a ce pouvoir.
Une section syndicale, c’est du temps bénévole au service de toutes & tous. Pour nous permettre d’agir mieux & plus vite on a besoin de toutes les bonnes volontés : rejoignez nous !