C’est quoi ?
- L’entreprise invite les syndicats présents dans l’entreprise ainsi que les syndicats nationaux à négocier les conditions des élections du CSE ;
- les syndicats sont invités a signer le protocole ;
- si le protocole n’obtient pas une majorité de signature la direction doit alors faire valider le protocole par l’Inspection du Travail ;
Cette négociation permet de clarifier les positions de chacune des parties :
- La direction doit alors assumer ses refus aux propositions faites par les syndicats ;
- Les syndicats montrent pour quels sujets ils se battent ;
Qui était là ?
Solidaires Informatique a répondu présent au côté des 2 autres sections présentes chez OVH (CGT & PÉ) et de 2 organisations non représentées chez OVH (FO & CFDT).
Quelles étaient nos revendications ?
Rien d’exceptionnel :
- une durée de mandat plus courte ;
- des moyens pour la campagne électorale à la hauteur de ce que notre entreprise nécessite (~2000 salarié·es, 12 sites, 80% de télétravail) ;
- des attributions de base aux futurs élu·es pour exercer correctement leur mandat ;
Vous trouverez le détail de ces revendications en suivant ce lien : 📝 Positionnement de la section syndicale Solidaires Informatique OVH relatif au projet de protocole d’accord pré-électoral
Et alors ?
Nos revendications étaient à la hauteur de ce qu’un CSE d’une entreprise comme la nôtre devrait avoir à sa disposition. Aucune organisation syndicale ne s’est opposée à nos revendications a b, la direction d’OVH, elle, les a toutes refusées, en se gardant bien d’écrire les motivations qui ont été oralement dites en réunion.
Il y avait là une véritable occasion de proposer un protocole ambitieux qui aurait établi des conditions de campagne, de vote et de mandat au service de toutes et tous.
Nous avons noté la volonté de la direction d’avancer au pas de course, pressée d’en finir :
- refusant de planifier le calendrier initial des négociations ;
- imposant une date de signature ridiculement proche à la vue du volume de travail que représente la validation du contenu du protocole d’accord ;
Celui-ci fait toujours l’objet d’études dans notre section et nous ne manquerons pas de prendre les mesures qui s’imposent en cas de non conformité avec le droit.
Notre section déplore l’attitude de la direction qui par sa fermeture d’esprit et ses décisions minimise la publicité et le débat démocratique nécessaire à la représentation salariale d’une entreprise comme la nôtre. Quand il s’agit de rassembler les salarié·es lors d’évènements festifs, la direction veut bien faire des efforts, mais pour donner la parole aux salarié·es : c’est non.
Par conséquent, nous n’avons pas signé ce protocole, par respect pour nos valeurs et l’engagement que nous prenons à défendre les salarié·es. ✊